Le challenge HB s'est arrete, pour ce mois, sur le court roman "Gambara". On retrouve un peu les memes themes que Sarrasine: l'art pousse dans ses limites, une passion devorante et une petite touche italienne.
Le comte Andrea Marcosini va s'eprendre, dans la rue, d'un visage qui viendra le hanter au point de le suivre et de la courtiser avec passion. Mais il decouvrira que cette Mariana est mariee avec un musicien, Gambara. Celui-ci veut, malheureusement, appliquer a sa musique toutes ses theories scientifiques. Cela va etre un vrai fiasco et menera ce couple dans la misere. Le conte va tout faire pour les sauver, la sauver. Il ira meme frequenter un cuisinier italien qui propose des experiences culinaires totalement horribles et qui finira....dans la pauvrete !
L'art peut-il etre experimental ou simplement commun ? Doit-on suivre les idees du moment ou essayer d'etre moderne ? Il semblerait que pour Balzac tout doit rester dans la comprehension. La nouveaute et la modernite sont des defis qui ne peuvent mener qu'a la decheance. Il se lance dans une description totalement folle d'un opera. J'avoue ne pas connaitre l'effet des fa mineurs, des re majeurs....alors je ne sais pas pourquoi cette oeuvre semble si deroutante. Mais on y retrouve un Balzac totalement passionne et totalement pessimiste mais trop minutieux !
Critique de maggie