Toute une etude philosophique pour le Balzac mensuel avec Magalie: les Marana. Peut-on fuir son destin ?
Chez les marana, les femmes sont prostituees de mere en fille. La derniere en date decide de rompre cette heritage et veut en proteger sa fille Juana en la confiant a un vieux couple d'espagnols. Sous fond de guerre, nous sommes durant les grandes guerres napoleoniennes, va-t-elle reussir son pari insense contre la fatalite?
Cette petite nouvelle va regrouper tout le drame, melo inimaginable....trahison, amour blesse, decheance et pauvrete. 113 pages de pessimiste total....mais vraiment cela reste prenant, je me suis laissee happer par ce drame qui monte en crescendo jusqu'a ce final eprouvant mais avec une ouverture plus optimiste que le recit. Je me suis attachee a cette Juana, et a sa mere qui ont, a leur propre echelle, les grandes qualites de la mere.
Meme si cela reste un recit assez noir, il y a quand meme un hommage fait aux meres, leur combat pour preserver leur descendance, un courage hors du commun pour les sauver. Bref cela reste un tres bon Balzac.
Gros bisous à vous deux