Une nouvelle LC africain avec La Belette: le Verre casse de Alain Mabanckou. Dans ce roman, il nous entraine de nouveau dans un quartier a la derive de son pays, la republique du Congo.
Nous suivons la vie de verre casse, qui se limite vraiment et totalement a sa boisson au comptoir de Credit a voyage. Comme client assidu et permanent, le proprio et ami, escargot entete, lui demande de recolter les vies des autres habitues !
Alors tout est loufoque, la vie dereglee et dans tous les sens de tous ces personnages qui veulent absolument passer sous la plume de verre casse....jusqu'a l'ecriture de ce roman ! Comme le dira escargot, c'est un foutoir ces ecrits ! Un foutoir comme Verre casse. Il faut dire que son existence est totalement partie en vrille.
Derriere toute cette ironie et prose de comptoir, il y a le destin desabuse de ce quartier totalement perdu. Et il y a l'ecriture de Mabanckou, qui s'amuse dans cette prose en utilisant mots connus comme "je vous ai compris" (passage totalement delirant) et connotations celebres. Il faut dire que verre casse est un ancien instituteur aimant les mots et les livres.
Bref, pas evident de rentrer dans ce style d'ecriture, je sais que Cannibal n'a pas pu, mais cela reste des extraits de vie de gens a la derive essayant de vivre au mieux...surtout verre casse qui n'arrivera jamais a se reparer. Je reste et continue a etre attachee a cet auteur, a ce poete africain.
La critique de La Belette est ici