Je vous entraine aujourd'hui dans un classique mexicain: Le tyran meurt au 4eme coup de Jorge Ibargüengoitia.
L'action se situe sur une ile imaginaire, la journee d'election approche a grand pas. Mais voila cette ile est dominee par un tyran, le maréchal Belaunzarán qui veut rester coute que coute au pouvoir. Donc deja dans l'histoire rien d'original. Mais c'est la facon d'etre traitee qui va le devenir.
Jorge utilise l'ecriture documentaire, pas de fioritures. Tout est amene de facon journalistique. Les personnages sont tous analyses au scalpel. Car il s'agit de la description pure et simple de la fin d'un dictateur et de ses ennemi(e)s, c'est medical tout en ironie. Tout le monde en prend pour son grade, a en devenir ridicule.
Car lala nous avons affaire a une petite noblesse, bourgeoisie qui veut reprendre les renes du pouvoir et un dictateur qui se croit le sauveur de son peuple. Oui c'est assez caricaturale, c'est meme totalement caricaturale. Tout le monde y passe, la police, l'armee, l'elite. Et il y a cet individu que tout le monde snobe car....enfin....c'est un homme du peuple ! Un violonniste essayant de survivre avec sa femme et sa belle mere. Il passera totalement inapercu dans ce grand combat des chefs, comme d'habitude. Le peuple est souvent l'oublie de la farce....Mais il aura son importance dans cette fin apocalyptique !..
Vraiment tout un chouette roman de 160 pages, car la facon de traiter ce sujet, ressasse des milliers de fois, est totalement geniale. une approche plus scientifique ou tout est dans la normalite !
La critique de Fanja
Ca donne envie 
L’hippocampus, le long bras
panty/jupe/shorty (enfant crochet)
jupette (enfant/tricot)
beret mutti
le pull Audrey
bonnet tournicotis (intermediaire)
bonnet owl
