La papeterie Tsubaki de Ogawa ItoJe me retrouve encore dans un roman de Ogawa Ito (la papeterie Tsubaki) pour ma derniere critique du mois au Japon et surtout pour la journee consacree aux Editions Picquier.

un mois au japon petit

Il faut dire que je la retrouve avec beaucoup de plaisirs, annee apres annee, (le ruban en 2020 et le restaurant de l'amour retrouve en 2018). Et ce dernier n'a pas deroge a la regle !

Hatoko se voit heriter de la papeterie de sa grand mere, se voit enfermer saison apres saison dans la calligraphie. Enfermee, elle ne le sera qu'au debut. Il est vrai que sa relation avec son unique parente n'etait pas de tout repos quasi a la limite de la maltraitance car elle lui imposait l'art de l'ecriture jusqu'au moment de revolte. Mais saison apres saison, elle va connaitre des gens, devoir ecrire pour des passant(e)s, elle va s'ouvrir a cette boutique et au monde qui l'entoure et surtout, surtout, aux sentiments des autres car pour bien ecrire il faut savoir sonder l'ame !

Ogawa depeint tranquillement, sereinement toute une ambiance autour de Hatoko. Je me suis laissee happer par cette belle communaute, par ces belles rencontres, par les demandes de ses client(e)s. Je suis sortie de ce livre en soupirant et j'ai garde en memoire 4 belles et magnifiques peintures a chaque saison. On y retrouve un des themes favoris de l'auteure, la relation avec les vieilles personnes qui finissent par mourir en laissant un leg, surtout dans l'art. Rien n'est triste vraiment puisque ce leg est finalement un magnifique don !

La republique du bonheur de Ogawa ItoLe petit plus de ce roman est que nous participons a l'elaboration de chaque lettre commandee (qui reste des passages tout simplement fantastiques) et nous avons meme le resultat final: la fameuse lettre.

Vraiment c'est un magnifique roman bien rafraichissant, bien optimiste...et il y a une suite "la republique du bonheur"...deja tout un titre.....bien hate de m'y plonger.